Le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections), Coulibaly Ibrahime Kuibiert a donné l’assurance de ce que son institution est prête à organiser l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
"Je voudrais vous dire, ce jour, en ce lieu du Sofitel Hôtel Ivoire, que la Commission Electorale Indépendante est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020", a déclaré ce mardi, le président de la CEI, au cours d’un séminaire de présentation du mode opératoire et des dispositions opérationnelles du scrutin du 31 octobre.
"Oui, nous affirmons que nous sommes prêts à organiser l’élection du président de la République du 31 octobre a insisté M. Kuibiert, rappelant, "la liste des candidats a été arrêtée par le juge de l’élection du président de la République à savoir le Conseil constitutionnel, la liste électorale définitive a été arrêtée depuis le 24 septembre 2020 et remise aux candidats le 9 octobre à l’occasion de la cérémonie de remise des affiches et spécimens.
A cela, s’ajoute la campagne électorale qui débute le jeudi 15 octobre à 00 heure, de même que les cartes d’électeurs entièrement éditées et qui devront être distribuées du mercredi 14 jusqu'au 20 octobre sur l’ensemble du territoire et à l’étranger", a ajouté M. Kuibiert, précisant que tous les électeurs sont concernés par la distribution des cartes d’électeurs.
"Toutes ces dispositions techniques révèlent que les conditions sont réunies pour avoir des élections le 31 octobre 2020", a-t-il déduit.
Il a également saisi l’occasion pour réaffirmer son engagement et celui de son institution à "garantir et protéger la sincérité du scrutin". Tout en rappelant la mission de la CEI qui est d’organiser des élections démocratiques dont les résultats devront être acceptés de tous, M. Kuibiert s’est voulu plus que rassurant. "Nous ne faillirons pas à notre devoir", a-t-il terminé.
La représentante résidente du Pnud, Carol Flore-Smereczniak, a fait savoir que le succès d’un scrutin dépend non seulement de l’acteur principal qu’est la CEI, mais également de l’engagement et de la participation de tous les acteurs politiques, étatiques et non-étatiques.
Tout en adressant ses encouragements à la CEI pour "le travail remarquable" dans un contexte difficile, elle a appelé au respect des droits et devoirs de toutes les parties prenantes. Notamment, l’ouverture du processus aux observateurs et professionnels des médias, la liberté pour tous les candidats de battre campagne sur toute l’étendue du territoire, l’égal accès des candidats aux médias d’Etat et aux différentes ressources publiques.
Mme Carol Flore-Smereczniak a également relevé la nécessité pour les électeurs d’être sensibilisés, informés et servis de manière équitable mais aussi de rendre accessible et en toute transparence, l’information électorale à tous.
Lambert KOUAME