Le gouvernement ivoirien, par la voix du garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Sansan Kambilé, a annoncé, mardi 03 novembre 2020, des poursuite contre des leaders de l’opposition pour « sédition », suite à l’annonce de la mise en place d’un “comité national de transition (CNT) par ceux-ci.
« Le lundi 2 novembre 2020, monsieur Pascal Affi N’guessan, s’exprimant au nom d’une plateforme de l’opposition, a annoncé la mise en place d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition, devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies. Cette déclaration ainsi que les violences perpétrées suite au boycott actif constituent des actes d’attentat et de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national. Ces faits sont prévus et punis par la loi pénale » a-t-il indiqué à l’auditorium de la primature.
Selon le garde des sceaux, suite à cette déclaration, le gouvernement a saisi le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan afin que soient traduits devant les tribunaux, les auteurs et les complices de ces infractions.
Aussi, le gouvernement a tenu à s’incliner devant la mémoire des victimes des incidents survenus du fait des violences perpétrées suite au boycott actif.
La commission électorale indépendante (CEI), a publié le mardi 03 novembre 2020 les résultats du scrutin présidentiel, donnant le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la paix (RHDP), vainqueur avec 94,27% des voix.
(AIP)