Le président de l’Académie Tuo Foot de Ouangolo, Nawa Tuo, actuellement à Abidjan pour pendre part à un test, ce samedi 2 février, au stade Jessy Jackson de Yopougon, a interpellé la Fif sur le manque de compétition des jeunes au niveau de l’intérieur du pays. Entretien.
Pourquoi avoir décidé de créer une académie de foot ?
J’ai souhaité venir en aide aux enfants déscolarisés. C’est vrai que je suis un amoureux du football, mais je crois que créer une académie peut permettre aux enfants de ne pas rester dans la rue, d’être occupé et s’ils ont le courage avec le soutien qu’on leur apporte, peut être que cela peut leur apporter quelque chose ainsi qu’à leur famille.
Quelles sont donc les compétitions que vous préparez cette année ?
Il y a un an seulement que nous avons eu notre agrément. Nous sommes donc reconnus par la Fédération ivoirienne de football et nous étions programmé pour le district 3. Malheureusement, la Fif n’as pas pu organiser. Et donc notre objectif principal est de participer à la division 3. Nous avons une cité à Ouangolo où nous logeons les joueurs.
Alors qu’est ce qui justifie votre présence à Abidjan ?
Nous sommes à Abidjan pour prendre part à un test de recrutement qui aura lieu ce samedi 2 février au stade Jessy Jacksson de Yopougon
Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez à Ouangolo ?
Les difficultés sont liées au manque de championnat parce qu’une équipe, quand tu la formes pendant un an et que tu n’as pas de compétition, c’est vraiment compliqué. Parce que c’est pendant les compétitions qu’on peut voir les meilleurs. En plus, c’est la seule équipe dans le département de Ouangolo et parfois nous sommes obligés d’aller jouer à Korhogo. Pour ce district 3, nous avons été programmés à Odienné.
Quel message souhaiteriez-vous adresser à la Fédération ivoirienne de football ?
Mon message à la Fif est qu’il faut se pencher un tout petit peu sur les clubs de l’intérieur. Parce que nous manquons véritablement de compétitions. Et le manque de compétition occasionne le découragement et l’abandon de certains enfants parfois très talentueux.
interview réalisée par Gael ZOZORO