Aussitôt rentré en Côte d’Ivoire après près de huit ans d’exil au Ghana, jeudi, un ancien ministre de la Fonction publique, Emile Guiriélou, a déclaré ne pas être satisfait de l’amnistie que le président Alassane Ouattara a accordée à des personnes détenues par rapport à la crise postélectorale de 2011 parce que, dit-il, elle n’est pas complète.
“L’amnistie, nous l’avions demandée, elle est arrivée. Nous ne la boudons pas mais nous ne sommes pas satisfaits parce qu’elle n’est pas complète. Il y a encore des gens qui sont exclus du champs d’application de cette amnistie… Nous pensons qu’il faut aller plus loin, amnistier tout le monde, amnistier les faits pour que tout le monde soit libre et que la réconciliation suit complète”, a lancé M. Guiriéoulou à son arrivée à la frontière ivoiro-ghanéenne.
Un convoi de 54 réfugiés ivoiriens est arrivé en Cote d’Ivoire ce jeudi en provenance du Ghana dont les ex-ministres Emile Guiriéoulou, Angèle Gnonsoa, Koffi Koffi Lazare et Lia Bi Douayoua.
Ce rapatriement, qui est organisé par le ministère des Affaires étrangères et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), est le 148ème convoir du genre.
Le 06 août 2018, à la veille de la Fête nationale, le président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de la mise en liberté de plus de 800 personnes qui étaient détenues pour des affaires liées à la crise postélectorale dont l’ex-première dame, Simonne Gbagbo.
(AIP)
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