Après le décès d’Hamed Bakayoko : Abobo craint pour ses infrastructures





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Le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, le 10 mars 2021, sème le doute dans la tête des populations de la commune d’Abobo dont il était le maire. Celles-ci se demandent si les infrastructures économiques en cours iront jusqu’à leur terme ou si celles à venir seront effectivement réalisées. Une crainte légitime ? Ou les Abobolais se font-ils juste des idées ?
On se souvient que le gouvernement a mis en place le Programme d’urgence pour Abobo estimé à 173 milliards de FCFA. Il comprend 83 projets à fort impact social dont 25 projets de renforcement des infrastructures économiques, 35 projets de mise aux normes des services et équipements sociaux collectifs, 14 projets d’amélioration de l’environnement urbain, 6 projets de promotion de la sécurité et de la protection civile et 3 projets d’appui à l’insertion économique des jeunes. Grâce audit programme, la commune la plus peuplée a bénéficié de nombreux investissements. Notamment la construction d’un château d’eau au quartier Avocatier d’une capacité de 5 000 m3 pour un coût de 5,3 milliards FCFA. Il est également prévu le renouvellement de l’extension du réseau et des branchements, de la réhabilitation du château d’eau existant, le tout pour un coût de 14,6 milliards de FCFA.

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En projet, il est prévu la construction d’un échangeur pour facilité la mobilité des populations. Plusieurs autres routes sont en cours de réhabilitation.
L’une des préoccupations majeures des populations demeure la construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) prévu au quartier Anador.
Tous ces investissements ont connu un coup d’accélérateur avec l’arrivée du maire d’Abobo à la Primature. Mieux, de nouveaux chantiers ont été ouverts. Mais Hamed Bakayoko étant décédé, ces infrastructures économiques prévues, verront-elles encore le jour ? Celles en cours seront-elles achevées ? Ce sont les grandes craintes des Abobolais. Et elles attendent d’être rassurées.

Modeste KONE

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