Le président du groupe de la Banque africaine de développement Akinwuni A. Adesina a rassuré sur l’avenir de l’économie africaine qui selon lui est prometteur.
Recevant ce mardi, des membres du corps diplomatique accrédités en Côte d’Ivoire, lors d’un déjeuner annuel qui leur a été offert au siège de l’institution, Akinwuni a dressé le bilan et les perspectives de l’institution financière sur le continent.
"Notre rencontre annuelle est l’occasion privilégiée de partager avec vous les résultats et les perspectives de l’économie africaine, de vous informer des activités de la Banque et d’échanger sur les questions émergentes qui contribueront à orienter l’avenir du continent", a déclaré Akinwumi Adesina.
Il a rassuré sur l’avenir du continent qui selon lui "s’annonce des plus prometteurs" tout en s’appuyant sur la publication faite par la Banque mondiale sur les perspectives économiques en Afrique en 2019.
Selon ces données, le PIB réel de l’Afrique a continué de s’améliorer en 2018 pour atteindre 4,1 %, après un fléchissement marqué à 2,1 % en 2016". Pour l’année 2019, la Banque projette une croissance de 4 % et sur 4,1 % en 2020.
Evoquant la création de la zone de libre-échange continentale, le président de la BAD a souligné qu’elle vise ainsi à créer le plus grand espace de libre-échange au monde avec la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires.
"La Banque africaine de développement est au centre des actions menées pour la réussite de cette zone de libre-échange continentale. Nous avons investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir le financement du commerce en Afrique", a indiqué M. Adesina.
Il a en outre insisté sur l’investissement, car a-t-il expliqué, "l’Afrique ne se développera pas grâce à l’aide, mais plutôt par les investissements". C’est dans cette droite ligne que la Banque africaine de développement, en coordination avec ses partenaires, a lancé l’Africa Investtment Forumdont la première édition a eu lieu en novembre dernier à Johannesburg, en Afrique du Sud. Un événement qui a attiré quelque 2 000 personnes et investisseurs venus de 53 pays à travers le monde.
Lambert KOUAME
