La nouvelle ministre ivoirienne de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Koné Mariatou, a eu une réunion de prise de contact avec les Directeurs régionaux, les Directeurs départementaux et les Inspecteurs d'enseignement préscolaire et primaire (Iep), de l'Education nationale et de l'Alphabétisation ce lundi 10 mai 2021 à Cocody.
Au cours de cette rencontre, la ministre a affiché sa détermination à inverser la tendance « par la rigueur » afin que l’école ivoirienne qui n’est pas au mieux de sa forme renoue avec la performance.
"Désormais, nous allons faire des évaluations des élèves de sixième afin de savoir leur niveau réel. Ce sera désormais l’évaluation des différents directeurs régionaux de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire et leurs directeurs d’école.
Nous prendrons des sanctions contre tous ceux qui seront comptables de résultats falsifiés. Les objectifs à chaque niveau soient atteints au cours préparatoire, au cours élémentaire et au cours moyen. C’est au prix de la rigueur et de la transparence que nous saurons relever le défi de la qualité, je compte sur l’engagement de chacune et de chacun.
Pour la gestion des examens qui marquent la fin des activités pédagogiques, nous avons l’obligation de relever le grand défi de la recherche de la qualité de notre système éducatif. Une mobilisation importante, un engagement sans faille et une implication accrue pour une organisation parfaite de ces examens.
Je souhaite que ces examens traduisent la réalité des compétences acquises par nos élèves. Ces examens doivent se passer dans la transparence inédite qui reflète les réalités d’apprentissage.
Pourquoi les manuels offerts par la Banque Mondiale ne sont-ils pas distribués aux élèves? Pourquoi nos fournitures scolaires se retrouvent-ils sur les marchés ? Pourquoi 100% de nos écoliers ne reçoivent-ils pas les kits scolaires alors que nous achetons beaucoup plus de kits que le nombre des élèves ? Voilà quelques interrogations auxquelles les Ivoiriens et nos partenaires aimeraient avoir des réponses. Nous avons l’obligation d’inverser la tendance par la rigueur dans nos actions de gouvernance".
Lambert KOUAME