En attendant la concrétisation de la proposition de Laurent Gbagbo pour la création d’un nouveau parti sur l’échiquier politique ivorien, l’on peut d’ores et déjà constater l’échec de l’ancien chef de l’État sur ce dossier sur lequel, il était attendu. L’histoire retiendra qu’il n’a pas été capable de résoudre la crise qui a secoué son parti, à la suite de la perte de pouvoir en 2010.
C’est depuis 2014 que le Front populaire ivoirien (FPI) est en crise ouverte. Entre Pascal Affi N’Guessan, le président qui a succédé à Laurent Gbagbo en 2000, et les autres camarades, il y a une divergence de vue quand à la façon de voir les choses. Le différent si grave a eu pour conséquence de plomber la formation politique.
L’acquittement de Laurent Gbagbo dans le procès à la Haye a donné un réel espoir quant au retour à la paix dans la maison bleue et blanc. Les observateurs de la scène politique et un certain nombre d’acteurs ont parié sur la capacité du leader histoire à fédérer et à rassembler.
La tournure des choses à donné tort à ceux qui ont parié sur la réconciliation.Au lieu de cela, c’est plutôt la division qui a été consacrée. Les camarades se saparent après des années décennies de camaderie.
Allons nous assister à un affrontement sans merci entre les deux camps ? C’est l’incertitude sur ce qui va se passer les jours et les semaines à venir.
César Ebrokié