Plusieurs habitants de la ville de Tiassalé ont affiché leur satisfaction face aux actions du député-maire de ladite localité, Assalé Tiémoko. En effet, la cité de la Symbiose a connu une véritable métamorphose ces dernières années, et ce depuis l'avènement du journaliste d'investigation à la tête de la commune. Des populations avec qui nous avons échangé lors de notre séjour dans la cité de la Symbiose, nous ont fait un état des lieux.
En premier lieu, plusieurs rues de la ville Tiassalé ont été réhabilitées. '' Depuis que le maire est à la tête de la commune, il faut reconnaître que la ville a vraiment changé. Il y a des pistes qui étaient envahies d'herbes qui ont entièrement été réhabilitées, il y a qui la voie qui mène au village Tabatchin, en passant par le lycée moderne de Tiassalé qui a été bitumée, il y a aussi la voie qui mène au quartier Prof qui est en travaux, c'est pareil pour le quartier Tchamtchaga où il y a aussi des travaux en cours. Je ne sais pas si ce sont les actions du maire, mais il faut reconnaître que depuis que M, Assalé Tiémoko est arrivé, il y a un grand changement par rapport aux maires qui étaient là avant lui '' a soutenu une jeune habitante de la ville.
A côté de cela, des habitants de Tiassalé sont ravis de certaines initiatives du maire Assalé Tiémoko, notamment ''les journées culturelles '' qui ont animé la ville durant ces vacances scolaires. De nombreux concours ,qui ont mis en compétition les jeunes de la ville, ont véritablement fait des heureux. Des terrains, des écrans téléviseurs, de l'argent et bien d'autres lots ont été distribués aux différents lauréats de la ville. '' J'ai participé à un concours de coiffure, et j'ai gagné 150.000 Fcfa. En tout cas le maire a distribué de l'argent pendant ces vacances. C'est du jamais ici à Tiassalé, je suis née ici, et je n’ai jamais vu ça içi'' rapporte Marie Laure, une jeune coiffeuse.
Mais pour Anges K. , une jeune restauratrice de la ville, le maire Assalė Tiémoko privilégie un peu plus les quartiers qu'il fréquente. '' Le maire, c'est où il passe avec sa voiture qu'il arrange, sinon nous au quartier Bété içi, il y a des grands caniveaux avec toute sorte de déchets, toutes les rues sont remplies d’herbes. Ça fait au moins 10 ans que c'est comme ça, et rien n'a changé...en tout cas, dites au maire que notre quartier est là aussi '' a-t-elle indiqué.
La sécurité de la ville, et la consommation abusive de la drogue sont des faits qui ont aussi décriés par certaines populations. ‘’ Le maire travaille bien, il faut le reconnaitre. Mais la drogue circule trop dans la ville. Il fut un moment où Tiassalé était devenu un champ de bataille des gangs de drogués. La population était terrorisée. On n’avait tous peurs de sortir. Plusieurs jeunes de Tiassalé consomment de plus en plus la drogue, et ils ne se cachent même plus. Il faut que les autorités pensent à cette situation ‘’ a affirmé Sekou Doumbio, un jeune opérateur économique de la ville.
Des parents d'élèves et des enseignants appellent le maire au secours
Des populations du quartier ‘’Camp de prière’’ , qui se trouve non loin d'un village appelé Nianmoué, situé à quelques encablures de Tiassalé, sont dans la tourmente.
Ce quartier ne disposant pas d’une école primaire, les parents sont obligés d’inscrire leurs enfants dans l’école qui se trouvent à Niamoué. Pour se rendre à l’école, les enfants sont donc obligés de passer à travers un gigantesque trou, dans lequel se déverse une eau jouxtant le fleuve Bandama. ‘’ Ce trou fait vraiment peur, les enfants sont obligés de passer là tous les matins pour aller à l’école. Quand il pleut, le coin est inondé, et devient très impraticable. Souvent il y a des enfants qui chutent en voulant traverser. ‘’ a lâché un habitant du quartier Camp de Prière.
Un enseignant de l’école Epp Nianmoué , qui a bien voulu garder l’anonymat , a demandé aux autorités de la ville et plus particulièrement au député-maire Assalé Tiémoko, de trouver une solution ‘’ ça fait plusieurs années que ce trou existe , et c’est très dangereux pour nos enfants. C’est pourquoi nous demandons aux parents de toujours accompagner les enfants, parce que le pire peut arriver à tout moment. L’eau qui passe à travers ce trou va directement dans le Bandama, et quand il pleut, les enfants ont encore plus du mal à traverser, parce que l’eau monte. Il y a des enfants de la maternelle âgée de deux à trois ans qui passent par-là, et ç’est très dangereux. L’idéal serait de construire un pont pour permettre aux enfants de traverser en toute tranquillité, et éviter que le pire n’arrive. Je lance cet appel aux autorités de la ville, et plus particulièrement au maire Assalé Tiémoko ‘’ a affirmé l’enseignant.
Gael Z