Achi Patrick comme Hambak





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L’histoire se répète. Après les Panama Papers, voici les Pandora Papers. Dans une enquête rendue publique le 03 octobre. Au banc des accusés, se trouve le Premier ministre de la Côte d’Ivoire, le pion sûr d’Ado. Ce sont des enquêtes menées par des journalistes supposés sérieux mais qui piétinent paradoxalement les règles de leur profession.

Le timing de la publication de leur papier est frappé du sceau de la suspicion. Hier, c’était le Premier ministre Hamed Bakayoko qui était accusé sans aucune preuve par des pimbêches rencontrées dans un bar d’être un grand dealer de drogue. Il est décédé on en parle plus. Curieusement.

Aujourd’hui, c’est le Premier ministre Patrick Jérôme Achi,  c’est la Côte d’Ivoire et son président Alassane Ouattara qui sont visés. Il ne faut pas s’y méprendre !

Que ce soit HamBak ou Ach’Pat, c’est le même mode opératoire ! Noircir l’image du locataire de la « Maison Blanche» du Plateau qui pourrait être un des chevaux du Rhdp à la succession de Prado à la tête de l’Etat.

Malheureusement, la mayonnaise n’a pas pris ! L’enquête était si légère que la représentation du ICIJ à Abidjan, précisément l’hebdomadaire L’Eléphant déchainé du député Assalé Tiémoko n’a pas osé publier l’enquête au regard de la suspicion légitime.  Le résultat de l'enquête est si léger qu'il permet de croire à une machination savamment orchestrée contre le PM Ach’Pat.

Le dimanche 3 octobre, selon les conclusions d’une enquête intitulée Pandora Papers que cette organisation a rendu publique, le chef du gouvernement ivoirien contrôlerait une société aux Bahamas depuis 1996, alors qu’il n'occupait aucun poste dans le public. Une accusation que rejette la primature de Côte d’Ivoire. Dans un communiqué, les services du Premier ministre dénoncent une « utilisation malveillante qui semble être faite de cette information». «Dans la perspective de missions à l’international, que son activité de consultant pouvait impliquer légitimement, une société a été immatriculée en 1988 à l’étranger, avec toutes les formalités légales (…). Patrick Achi n’avait aucun engagement politique ni aucune fonction publique, institutionnelle ou de cabinet», précise le communiqué. Ils affirment en outre que la «société n’a jamais servi de support à la moindre évasion fiscale, à la moindre transaction illicite, au moindre détournement de fonds publics, à la moindre activité illégale». Les enquêtes du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) visent à dénoncer les pratiques d’évasion fiscale. Le but de cette enquête ne concerne aucunement le Premier ministre Achi Patrick.

 

Sw

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