Un technicien a débranché câbles et micros, juste avant le début des conférences de presse de Tunisie-Burkina Faso, pour protester contre le fait de ne pas avoir été payé, vendredi à la veille du quart de finale de la CAN à Garoua.
Quelques secondes avant la première conférence, celle de la Tunisie, une personne a grimpé sur l’estrade, a pris le micro et des câbles puis est partie en courant, a constaté un journaliste de l’AFP. Des officiels ont essayé de le rattraper, mais il s’est enfui.
Selon une source proche du comité d’organisation (Cocan), il s’agit d’un technicien louant son matériel, furieux de n’avoir toujours pas été payé.
Un seul micro
Des journalistes présents sur place ont rassemblé du matériel et prêté micros et câbles, mais il manquait un micro pour la salle et les représentants des médias posaient leurs questions d’une voix puissante pour être entendus.
Pendant la conférence de presse suivante, celle du Burkina Faso, le sélectionneur Kamou Malo et le joueur présent, Adama Guira, changeaient même de chaise pour répondre, devant le seul micro disponible, aux questions posées à l’un ou à l’autre.
Déjà au match précédent à Garoua, le 8e de finale Tunisie-Nigeria, des interprètes ont fait la grève. Un porte-parole de la Confédération africaine joint par l’AFP a expliqué que «la CAF va se rapprocher des parties pour comprendre la situation et qu’il n’y ait plus de problème. La question des interprètes avait bien été résolue».
AFP