La hache de guerre est sur le point d'être définitivement enterrée. Plus de cent maîtres de salles se sont réunis le samedi dernier dans un espace de la commune de Koumassi pour plancher sur la crise qui secoue la grande famille du taekwondo ivoirien. Dans les échanges, tous les maîtres de salles présents ont tous accordé leur violon pour aller à une paix définitive au Taekwondo. Pour Me Odilon Nguessan, porte-parole des Me de salle, il est indéniable de sortir de cette crise qui selon lui fragilise la cohésion sociale au sein de la grande famille du taekwondo ivoirien " Nous n'avons pas intérêt à se déchirer. Tous ensemble nous devons sauver notre discipline olympique. Il est temps de prendre notre destin en main. Le temps est arrivé pour s'asseoir et discuter. Je sais une chose. Pour aller à la paix il faut faire des concessions". A-t-il souhaité avant de poursuivre " Nous nous donnons au plus tard deux semaines pour aller aux élections".
Me Atada, l'un des pionniers du taekwondo ivoirien n'a pas tourné du dos de la cuillère pour assener ses vérités lors de cette réunion. Il a notamment appelé tous les maîtres de salles à aller la table de négociation avec le camp adverse qui selon lui a une part de vérité dans leur démarche " Il est l'heure d'aller à la table de négociation. Oublions nos rancœurs et allons à la paix. Pensons à notre discipline commune. Sauvons le taekwondo ivoirien. Nous sommes une grande et même famille.", a exhorté Me Atada. Me Zoé Mahamadou a également souhaité que la paix véritable revienne au sein de la grande famille du taekwondo ivoirien. Car selon lui, tendre la main à l'adversaire n'est pas signée de faiblesse, mais plutôt signe de grandeur et de maturité. Après plusieurs propositions qui ont été faites à la table de séance, Me Odilon et certains maîtres ont décidé de rencontrer Me Soumahoro Ibrahim les jours à venir. C'est dans une ambiance conviviale que la réunion a pris fin.
GZ avec Secom
