Accès difficile au stade Robert Champroux de Marcory pour les compétitions d'athlétisme, le président de la Fédération dénonce





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Le stade Robet Champroux de Marcory a abrité le dimanche 19 février le championnat d'athlétisme armée, civil, scolaire et universitaire. Il s'agissait, en effet, de la toute première activité de la saison organisée par la Fédération ivoirienne d'athlétisme (Fia). Et il s'en est fallu de peu pour que cette compétition n'ait pas lieu. Car ce même dimanche, le stade Champroux accueillait, dans la matinée, un match du championnat de football des U20, et dans l'après-midi des rencontres de Ligue 1. La Fédération ivoirienne d'athlétisme a dû se contenter de cet intervalle de temps entre ces deux matchs de football pour organiser sa compétition.  

Le président de ladite Fédération, Jeannot Kouamé Kouadio, n'a pas manqué de déplorer cette situation d'inaccessibilité des infrastructures sportives aux disciplines sportives autre que le football.  
''Nous n'improvisons pas nos activités. Lorsque nous faisons notre Assemblée générale dans les mois de septembre ou octobre, nous adoptons un calendrier que nous déposons à l'Office national des Sports, au Comité national olympique et au ministère des Sports. Et un mois avant, ou trois semaines avant une compétition, nous faisons une relance à travers un courrier. Mais quand la période arrive, il est difficile d'avoir accès au stade. Vous avez vu que cette compétition devait avoir lieu hier samedi,  mais c'est ce dimanche que nous avons eu le stade. Et nous avons forcé pour programmer la compétition entre 10 heures et 16heures, parce qu'avant et après,  il y a des matchs de football '', a-t-il déploré. 
Par ailleurs, le président de Fia a dénoncé la mauvaise qualité de la piste d'athlétisme du stade Robert Champroux, qui est pour l'instant la  seule piste qui accueille les compétitions d'athlétisme dans la ville d'Abidjan.  
''Cela fait trois ans que nous avons un énorme problème de piste. La piste du Champroux est une piste très dangereuse. Ça blesse les athlètes, mais comme nous n'avons pas le choix, nous faisons avec'', a-t-il regretté.  
Jeannot Kouamé Kouadio entretient quand même de bons espoirs, car selon lui, ce problème d'infrastructures pourrait être résolu après la Can 2024 qui sera marquée par la mise à disposition de plusieurs stades flambants neufs à travers le pays.  

Gaël Zozoro

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