C’est avec une grande tristesse que les Soudanais ont appris, ces derniers jours, le décès du célèbre violoniste et compositeur Khaled Essanhouri. Il est mort chez lui, à Omdourman, « de faim et de soif », selon sa famille. Immobilisé dans le quartier de la radio-télévision soudanaise, un lieu stratégique où ont lieu des combats acharnés, ce musicien, handicapé depuis deux ans, n’a pas pu sortir de chez lui.
Khaled Essanhouri fait partie de ces gens qui meurent en silence et dont la voix est devenue inaudible sous les bruits du fracas de la guerre. Sa disparition tragique incarne la face cachée de la guerre au Soudan. lire la suite sur rfi.fr