Les autorités nigériennes ont accusé, dans un communiqué, ce mercredi 9 août 2023, la France d’avoir attaqué une position de ses Forces de défense et de sécurité (FDS), à Bourke Bourkey, à proximité du site aurifère de Samira, dans la commune de Dargol, département de Gothé. Enfreignant du coup la fermeture de l'espace aérien du pays. Elle accuse également Paris d’avoir permis la libération de terroristes détenus depuis longtemps par le Niger.
En réponse, le Quai d’Orsay rejette ses accusations, arguant que ce mouvement aérien qui a eu lieu très tôt, ce mercredi 9 août 2023, « a fait l’objet d’un accord préalable et d’une coordination technique avec les forces nigériennes, autorisation confirmée par écrit ». Selon Paris, « aucune attaque contre un camp nigérien n’a eu lieu, aucun terroriste n’a été libéré par les forces françaises qui luttent contre ce fléau depuis de nombreuses années au Sahel au péril de la vie » de ses soldats. Pour les autorités français, ces déclarations « constituent une nouvelle tentative de diversion, au moment où la CEDEAO multiplie les efforts de médiation afin de restaurer l’ordre constitutionnel au Niger ».
Toutefois, cette « confirmation par écrit » n’a pas été brandie.
Modeste KONÉ