Le président de la Haute autorité de la bonne gouvernance (HABG), Epiphane Zoro Bi Ballo, a appelé à une synergie d’actions de la lutte contre la corruption, lundi 13 novembre 2023, à l’ouverture de l’atelier sur le thème, « Corruption, droits humains et rôle des défenseurs des droits humains engagés dans la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire ».
Cet atelier organisé par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), en collaboration avec Amnesty international, a pour objectif de sensibiliser sur le rôle essentiel que jouent les défenseurs des droits humains (DDH) anticorruption dans la prévention et la lutte contre la corruption et ses répercussions négatives sur les droits humains en Afrique.
M. Zoro Bi, qui a procédé à l’ouverture de l’atelier, a préconisé la mise en œuvre d’actions collectives et concertées, compte tenu de la complexité de la question de la corruption.
« Il n’y a pas d’un côté l’État et les institutions publiques, et de l’autre côté la société civile. C’est ensemble que nous parviendrons à résoudre cette problématique. Nous considérons les obligations de la société civile, en particulier les associations de défense des droits de l’homme, comme des partenaires essentiels de premier choix », a-t-il renchéri.
Les modules de l’atelier, qui se tient sur un jour, portent sur la situation des défenseurs luttant contre la corruption en Afrique et en Côte d’Ivoire et renforcer la lutte contre la corruption fondée sur les droits humains en Côte d’Ivoire – instruments, stratégies et rôles de divers acteurs.
Ces dernières années, des États membres de l’Union africaine comme la Côte d’Ivoire, ont ratifié des conventions régionales et internationales de lutte contre la corruption, telles que la Convention des Nations-Unies contre la corruption et la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Ces pays ont mis en œuvre plusieurs réformes institutionnelles et juridiques pour prévenir et lutter contre la corruption.
(AIP)