Officialisation des langues nationales : acte de nationalisme ?
Le Président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a promulgué la loi portant révision de la Constitution, précédemment adoptée par 90% des parlementaires, dans laquelle, il officialise les langues nationales et rétrograde la langue française du statut de langue officielle, en la mettant au même niveau que la langue anglaise.
Cette loi a introduit également la création du Conseil national des communautés et la suppression du Conseil économique et social (CES), du Médiateur du Faso et de la Haute Cour de justice.
«Est promulguée la loi constitutionnelle no 045-2023/ALT du 30 décembre 2023 portant révision de la Constitution», indique un décret présidentiel signé le 22 janvier 2024 et consulté jeudi 25 janvier 2024 par l’Agence d’Information de presse (AIB).
Le 30 décembre 2023 dernier, cette loi a été adoptée par 64 députés sur 70 que compte l’Assemblée législative de Transition.
(AIP)