Selon le professeur Ali Douma, les Journées scientifiques du CAMES à Yamoussoukro sont capitales
Yamoussoukro est la plaque tournante actuellement pour le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) où chercheurs, entreprises et étudiants sont réunis dans le cadre des 6e Journées scientifiques du CAMES. Ainsi donc, à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de la capitale politique ivoirienne, se tient ce cadre d’échange et de dialogue autour du thème « Recherche et innovation pour un développement de l’Afrique : défis et opportunités pour l’enseignement supérieur ».
Une conférence ministérielle, 5 panels qui vont permettre d’aborder les questions liées aux difficultés que rencontrent les chercheurs, la valorisation de la recherche et la gouvernance. « Pour cette édition, nous comptons enclencher le dialogue entre le secteur productif et la recherche », avait déclaré Pr Douma Ali, président du Comité scientifique de ces 6emes journées.
A cette grande rencontre de plusieurs ministres en charge de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique de différents pays, les organisateurs ont annoncé que ces derniers vont intervenir sur leurs politiques nationales en matière de recherche. « Nous visons une harmonisation des politiques de recherche dans l’espace CAMES », a souhaité Pr Douma.
Dr Diaby Moussa Adoul Kader, directeur de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, où ont lieu ces assises, a noté qu’à travers ces journées, c’est la Côte d’Ivoire qui est mise en avant. « L’événement est d’autant plus important que le secrétaire général du CAMES est un Ivoirien », a-t-il rappelé. Il a aussi noté que le vrai débat tournera autour du blocage qu’il y a entre la recherche et le secteur productif. D’où, l’opportunité pour l’ensemble des acteurs du secteur.
Modeste KONE