Chaleureuse poignée de mains entre l’ambassadrice Jessica Davis-Ba et le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert
Une délégation des États-Unis conduite par l’ambassadrice Jessica Davis-Ba, a été reçue en audience mardi 20 août 2024 par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, au siège de l’institution, à Abidjan-II Plateaux.
À l’issue de cette séance de travail, qui a duré plus d’une heure et demie, la diplomate, accompagnée du sénateur John Tomaszewski, s’est d’abord félicitée de la disponibilité du président de la CEI à discuter « sans tabou » des questions électorales. Elle a ensuite souligné que les échanges ont porté sur les processus électoraux américain et ivoirien, dans le but de « partager les meilleures pratiques ».
Pour elle, il est crucial que tous les citoyens des deux pays puissent participer au processus électoral. Elle a donc insisté sur la nécessité d’une sensibilisation accrue auprès de la jeunesse, estimant que « la marche vers la démocratie est un processus continu » qu’il faut persévérer.
Interrogée sur un éventuel soutien de son pays au processus électoral ivoirien, Jessica Davis-Ba a précisé que cela dépendait de la Côte d’Ivoire et que son pays restait à l’écoute. Une vision partagée par le sénateur John Tomaszewski, qui a affirmé que les États-Unis sont disposés à « aider la Côte d’Ivoire à mieux préparer ses élections ».
Quant au président de la CEI, il a qualifié cette rencontre de « bonne séance de travail qui augure de lendemains meilleurs » pour le processus électoral. Il a précisé qu’il a été, entre autres, question de la sensibilisation des jeunes pour une meilleure participation aux opérations électorales et de la formation des acteurs du processus.
Il a par ailleurs saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude à Jessica Davis-Ba, qui, selon lui, ne ménage aucun effort pour rester en contact permanent avec tous les acteurs du processus électoral. « Cela permet d’apaiser beaucoup d’acteurs, facilite la mission de la CEI et éloigne de nous le mauvais sort », a-t-il conclu.
Lambert KOUAME