L’aide publique octroyée par l’Etat ivoirien aux entreprises de presse et de communication, dans le cadre du Fonds de soutien au développement de la presse (FDSP), s’élève de façon cumulée à neuf milliards de francs cfa, à ce jour, a annoncé, jeudi, le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré, lors de la 7 éme édition des Rendez-vous du Gouvernement à la Primature.
Dans ces neuf milliards FCFA, 700 millions ont été alloués au financement des formations et études, six milliards affectés aux subventions et dons et 2,5 milliards de francs cfa constituent un fonds de garantie des emprunts bancaires, a indiqué M. Touré. La reconduction de ces mesures d’accompagnements depuis 2012, pour l’entreprise de presse et de communication vise à exonérer de droits de douane et de TVA, certains intrants des entreprises de presse, a-t-il ajouté.
“Les acquis de notre département ministériel sont nombreux et nous pouvons en être fiers », a-t-il salué. Ces décisions portent, notamment sur l’adoption de la loi portant régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle, la création de l’Autorité nationale de la presse (ANP) en lieu et place de du Conseil nationale de la presse.
Au niveau de la formation des acteurs de cet écosystème, l’institut des Science et Techniques de la communication (ISCT) désormais Institut polytechnique propose un large panel de formations. En ce qui concerne le social, la mutuelle “MS média” créée pour une meilleure politique sociale en faveur des journalistes, avec un taux de couverture médicale de 80 %, ” dispose d’un fonds de solidarité pour les événements malheureux et heureux”, a affirmé le ministre de la communication et des médias.
Pour soutenir les conditions de vie des journalistes, avec des salaires respectant la convention collective qui régit la profession, le ministre Sidi Touré est volontaire. « C’est une préoccupation permanente de mon ministère », a-t-il insisté. Grace à l’entreprise de distribution Edipresse, notamment, le maillage territorial des journaux est aujourd’hui à 97%, soit 31 régions sur 32 recevant l’intégralité des titres de la presse.
“Ces actions ont permis, de 2011 à 2019, à notre pays de gagner 88 places au classement mondiale de Reporter Sans Frontières pour la défense de la liberté de la presse et la protection des journaliste, s’est réjoui le porte parole du gouvernement ivoirien. “La Côte d’Ivoire est passée de la 151 éme place à la 71 éme place en 2019″, a-t-il dit.
Toutes ces décisions pour le rayonnement la communication et des médias ont été consignées dans une matrice d’actions, dénommée ” la Politique nationale de la communication et des médias” (PANACOM) 2018 à 2023. Elles ont été adoptées, en Octobre dernier, lors des états généraux de la communication. Les reformes liées à la presse, l’audiovisuel, la communication publicitaire et les nouveaux médias sont adressés conséquemment.
(AIP)
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