Trente deux entreprises de mode, de la production et de la distribution ont lancé vendredi 23 août, en amont du G7, le "Fashion pact", un engagement de la mode en faveur de l'environnement pour réduire leur impact sur le climat, la biodiversité et les océans.
En effet, le textile compte parmi les industries les plus Polluantes car les textiles contiennent des microplastiques qui finissent dans les océans après chaque lavage, des pesticides utilisés pour produire le coton ou encore des produits chimiques dans les teintures. Le transport des vêtements engendre 10% des émissions mondiales de CO2.
Pour que l'industrie de la mode et du luxe réduise son impact environnemental, l'Élysée a chargé en mai dernier François Henri Pinault, PDG du géant du luxe Kering, de mobiliser le secteur.
Et ce dernier a réunit une trentaine d'entreprises qui s'engagent à œuvrer pour le climat, la biodiversité et les océans, mais les objectifs chiffrés se limitent à quelques promesses, par exemple, 100% d'énergies renouvelables d'ici 2030 pour distribuer les vêtements. Et toute démarche se fait sur la base du volontariat.
Par conséquent, ce pacte est accueilli avec scepticisme par les ONG. Pour vraiment agir pour le climat, les leviers d'action sont connus, disent-elles, il faut arrêter l'incitation à renouveler sans arrêt sa garde-robe et en finir avec les fibres synthétiques.
Solange ARALAMON