Depuis Guiglo, Georges Armand Ouégnin demande au pouvoir de rouvrir les discussions sur la réforme de la CEI





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Le professeur Greorges Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), co-animant un meeting avec le secrétaire général de l’une des franges du Front populaire ivoirien (FPI, opposition)  Assoa Adou a demandé au gouvernement de rouvrir les discussions sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) en vue d’avoir un organe consensuel.

"Nous, partisans du président Laurent Gbagbo, demandons au pouvoir actuel de rouvrir les discussions, car nous voulons une CEI consensuelle pour la Paix en Côte d'Ivoire. Cet organe est un facteur de réconciliation nationale et nous nous battrons jusqu'à ce que cela se fasse", a déclaré, dimanche, Georges Armand Ouégnin.

Tout en condamnant le président de la Commission de l’Union africaine qui a apporté son soutien au gouvernement ivoirien relativement à la réforme, Georges Armand Ouégnin estime que la recomposition telle que faite par le gouvernement respect pas les prescriptions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Pendant que l’opposition dans son ensemble parle de réforme, le gouvernement, lui parle de recomposition.
"Nous avons demandé depuis très longtemps que cette CEI soit recomposée de façon équitable comme l'a prescrit la Décision de la Cour africaine des Droits de l'homme. Mais le pouvoir a essayé de ruser avec nous, car où l'on parlait de réforme, ils nous ont parlé de recomposition", s’est indigné Georges Armand Ouégnin. 

Lambert KOUAME

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