Le Conseil du vice président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition), Mangoua Jacques, condamné à cinq ans de prison ferme pour détention sans autorisation administrative de munitions de guerre et d'armes blanches, estime que son client est victime de complot.
"Quand je n'ai rien mis dans ma maison et que j'y retrouve quelque chose, est ce que ce n'est pas un complot. Je ne peux pas vous dire qui est l'auteur du complot, mais c'est un complot et c'est trop gros », a déclaré, mercredi, Me Luc Adjé lors d'une conférence de presse, tenue à la maison Pdci à Abidjan.
"Est-ce que vous connaissez quelqu'un qui va prendre des armes, aller les déposer chez lui et puis appeler la police pour dire que j'ai des armes chez moi ?", s'est interrogé l'ancien batonnier, Me Adjé qui avait à ses côtés Me Brou Siméon.
La défense qui dit avoir fait appel de cette decision de condamantion dit avoir espoir que la vérité sera dite et son client, retrouver la liberté.
"Des fois, on a l'impression que les causes sont désespérées et puis on est agréablement qurpris. Je crois qu'on sera surpris. La décision qui a été rendue et qui a fait l'objet d'appel sera reexaminée dans un délai raisonnable et peut être que nous aurons devant la cour d'appel une chance d'un autre examen dans une ambiance plus apaisée pour que triomphe la vérité", a conclu Me Luc Adjé.
Le 20 septembre, il a été decouvert à la résidence de M. Mangou, à N'guessankro, son village, "991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes", rappelle-t-on.
Lambert KOUAME