Présent en Espagne pour une crush party, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a révélé qu’il a failli être arrêté à Barcelone, alors qu’il était dans sa chambre d’hôtel.
" J’arrive à Barcelone. Je loge à l’hôtel Palace de Barcelone. Je me couche dans ma chambre. Entre 3 h et 4 h du matin, une escouade de policiers descend dans ma chambre. Je ne parle pas bien d’Espagne. En espagnol, ils me disent « vous êtes monsieur Soro ?». Je réponds « Oui ». Ils me disent « veuillez nous suivre, vous êtes en état d’arrestation ». Je lui demande pourquoi et il me parle d’Interpol".
Dans ses explications, Guillaume Soro a fait savoir qu’il a refusé de suivre les policiers espagnols.
"Je ne vous suis pas. Je ne bouge pas d’ici. Je suis un homme politique. J’ai assuré des responsabilités dans mon pays. Je suis dans ma chambre. Ce qui doit être fait, vous le faites dans ma chambre (…) je leur ai dit que je ne bouge pas et je ne permets à personne de s’avancer vers moi", ajoute le président du Comité politique. Qui indique qu'il y a l’un d’eux qui lui a proposé d’entrer en contact avec l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Espagne pour que ce dernier appelle Interpol. " Je lui ai demandé si mon ambassadeur est donc informé. Il m’a répondu qu’il ne m’a rien dit", s’est-il étonné. Précisant : " J’ai des connaissances à Interpol Lyon. Je les ai appelées. Le siège n’était pas informé. J’ai écrit à l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire. Il m’a répondu qu’il n’y a rien".
Guillaume Soro suppose donc que "ce qui a pu s'est passé, c’est que Interpol Abidjan a pu appeler Interpol Espagne sans passer par le siège, juste pour m’humilier et qu’on me voit menotté en Espagne", précisant : "je ne suis pas affirmatif. Je mets ça au conditionnel".
Toutefois, il s’est voulu clair sur un point : "je ne vais pas laisser. Je vais porter plainte ici. Parce que la loi ne permet pas à la police de descendre chez un citoyen avant 6 h du matin. Moi, j’ai été assiégé entre 3 h et 4 h du matin. Simplement parce que je venais à une crush party à Valence".
Modeste KONÉ