La 2e édition du concours de beauté dénommé « Miss Ivoire Culture » a été lancé ce jeudi, à l’hôtel communal de Cocody en présence des représentants des ministres de la Promotion des PME et de la Culture et de la francophonie et des partenaires, au cours d’une conférence de presse.
La responsable de Desses Agency, Mauricette Kouassi, initiatrice dudit concours a indiqué que le but de ce concours, c’est de promouvoir la mode, la beauté et l’identité de la femme ivoirienne et africaine au-delà des frontières.
"A l’heure où la prostitution gagne nos sœurs, au moment où les femmes commencent à perdre le sens des valeurs traditionnelles et familiales", Miss Ivoire Culture "se veut un trait d’union entre la beauté d’une femme et sa capacité à prendre soin d’elle-même et de son foyer", a relevé Mauricette Kouassi.
Sur les critères de participation, Mauricette Kouassi a indiqué qu’il être de sexe féminin d’origine africaine, avoir un âge compris entre 18 et 28 ans, mesurer au minimum 1,68 m, être sans enfant, être de teint naturel et posséder un casier judiciaire vierge.
Les candidats ne doivent pas avoir posé partiellement ou totalement nue, elles ne doivent pas avoir des artifices, des tatouages ou avoir fait de la chirurgie plastique.
Le concours se déroule en deux phases. La première consiste à évaluer les candidates sur les performances culinaires, chaque candidate devant concocter un met prisé de son terroir d’origine, et ce, aux "feux de bois uniquement". Quant à la seconde étape, elle mettra en exergue, la beauté physique des candidates qui vont défiler en tenue traditionnelle, en tenue de soirée et en maillot traditionnel.
La grande finale de ce concours se tiendra le 7 décembre à Abidjan, a dit l’initiatrice, précisant que ce sont 22 candidates qui vont s’affronter pour cette ultime étape. Pour cette étape, il est exigé aux participants, le port de tenue traditionnelle, précise-t-on.
Le thème retenu pour cette édition est : "la solidarité envers la femme".
La responsable de Communication du ministère de la Promotion des PME, Rokia Koné, représentant le ministre Félix Anoblé, parrain de cette édition s’est réjoui de l’institution de ce concours qui "en plus de célébrer la femme dans tous ces attributs, a pour particularité de promouvoir les valeurs traditionnelles".
Elle a ajouté que le ministre qui entend faire la promotion du secteur textile va "soumettre très prochainement au Conseil des ministres, une communication en vue d’instituer le port d’une tenue confectionnée à base de tissu local ivoirien dans l’administration".
Au nom de Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie, N’Guessan Pascal, a indiqué que le ministère apporte son soutien institutionnel à ce concours ajoutant le comité d’organisation sera reçu par le ministre.
Lambert KOUAME