‘’La route précède le développement’’, a-t-on coutume de dire. Autrement dit, sans la route, il n’y a pas de développement durable. En Côte d’Ivoire, une opposition à l’esprit sclérosé, rétrograde, claironne que la route ne se ‘’mange’’ pas. C’est vrai. Mais récapitulons que si on ne ‘’mange pas la route’’, la route fait manger. C’est cette réalité qu’ils tentent d’ignorer par pure démagogie ou malhonnêteté intellectuelle. C’est normal pour eux, car pendant plus de dix ans d’exercice hier du pouvoir d’Etat, les ex-Refondateurs n’ont pas pu offrir un seul kilomètre d’asphalte à la Côte d’Ivoire. Que cette opposition à la mémoire défectueuse interroge les femmes de la coopérative de commercialisation des vivriers de Côte d’Ivoire, en abrégé Cocovico, et leur présidente. Ce sont elles qui sont tous les jours sur les routes de l’arrière-pays pour nourrir la ville d’Abidjan et celles de l’intérieur. Sans voies de communication, peuvent-elles convoyer ces différents produits vivriers sur Abidjan par exemple ? le Grand Abidjan qui ne produit pas ce qu’elle consomme, aurait connu une grande famine. Ce seul cas suffit pour leur donner la réplique. On ‘’mange la route’’, ou encore, c’est la route qui fait manger. Les négationnistes qui arguent qu’on ne ‘’mange pas la route’’, sont de mauvaise foi. Réaliser des voies de communication obéit aux principes du développement. Relier les villes entre elles, s’ouvrir à d’autres pays extérieurs et partant au monde. Aucun pays ne pouvant vivre aujourd’hui en autarcie. L’importance des routes dans un Etat n’est pas à négliger. On l’a déjà dit, la route précède le développement. Autrement dit, aucun pays digne de ce nom ne peut vivre replié sur lui-même. C’est une folie. Le réseau routier ivoirien est envié et convoité par les pays de l’hinterland que sont le Mali, le Burkina Faso. La survie de ces pays dépend de la construction d’infrastructures routières. Qui vont désenclaver régions et états. Ces opposants ont-ils envie de voir ce pays sans voies qui desservent les différentes entités ou régions de ce pays ? S’ils ont des villages, comment vont-ils y aller ? Comment leurs parents écouleront-ils aussi sur les marchés urbains leurs produits agricoles ? Comment vont-ils scolariser leurs enfants si leurs productions pourrissent dans les greniers, faute d’acheteurs ? Le président Alassane Ouattara a engagé une lutte farouche contre la pauvreté en désenclavant par la construction de ponts et de voies de communication modernes, départements et régions de la Côte d’Ivoire. Pour permettre à chaque paysan de vivre de ses productions. C’est une hérésie, un non sens que de soutenir qu’on ne ‘’mange’’ pas la route.
Bonne lecture et à la semaine prochaine inch’allah !