" C’est dommage que parce qu’un adversaire politique pense différemment de vous, on cherche forcément à le mettre en prison ou à le tenir hors de son pays. Je dénonce ce harcèlement judiciaire contre l’adversaire politique que je suis". C’est en ces termes que le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) s’est prononcé sur les poursuites judiciaires dont il fait l’objet en Côte d’Ivoire.
Au micro du confrère France 24, il a douté des motivations réelles cette affaire : " Voyez-vous, les jours paires, je suis poursuivi pour crime contre prisonniers de guerre et les jours impairs pour viol, homicide. C’est à croire que la justice ivoirienne elle-même ne sait même pas pourquoi elle me poursuit". L’ex-ministre pense que l’objectif de ce procès, c’est d’"écarter Charles Blé Goudé pour l’empêcher de participer au débat politique de son pays". Toutefois, il a prévenu qu’il ne va "pas tomber dans ce piège". Car "je serai une aiguille qui va permettre de recoudre le tissu social qui a été déchiré en Côte d’Ivoire".
Et l’ex-leader des jeunes patriotes de marteler : "On ne peut pas continuer à utiliser l’appareil judiciaire pour faire aboutir un agenda politique".
Modeste KONÉ