On le sait, toute la litanie de sa glorification et de ses soient disant prouesses au pouvoir, sont basés sur les chiffres. Au point qu’il s’est inventé, par une alchimie que lui seul et ses louangeurs maitrisent, une croissance à deux chiffres. En prêt de dix ans de pouvoir Ouattara, le peuple n’a jamais perçu les effets de cette supposé croissance. Et pourtant, il ne se passe pas de jours, sans que l’on entende les tenants du pouvoir claironner sur les chiffres. Alors que ceux-ci sont loin de se rapprocher de la réalité. Le président Henri Konan Bédié, premier noir, véritable ministre de l’économie de ce pays, propulseur du miracle ivoirien nous instruit, suffisamment, dans son adresse aux membres du bureau politique, sur la teneur de ces chiffres manipulés par le pouvoir. Il met à nu Ouattara et son régime d’affabulateurs.La paupérisation, constatée des ménages, est vécu sur toute l’étendue du territoire national, malgré un accroissement exponentiel de la dette publique. Le stock de cette dette, ramené à 2214 milliards de francs CFA en 2012 après une réduction d’environ 4090 milliards de francs CFA à fin 2012, s’élève à fin décembre 2018 à 11 607,77 milliards de francs CFA, soit un accroissement de plus de 5 fois du stock de 2012 ! De même, au titre de l’exercice budgétaire 2020, le gouvernement dans l’incapacité de mobiliser des recettes fiscales conséquentes, a adopté un budget déficitaire de l’ordre de 1428 milliards de francs CFA, qu’il vient de soumettre aux parlementaires. Ce triste tableau, de l’endettement croissant et de l’incapacité avérée de l’Etat à optimiser les recettes publiques, indique que la qualité de signature de l’Etat se dégrade significativement. En effet, ayant sollicité, en mars 2019, un prêt de 500 milliards de francs CFA auprès des banques internationales pour financer partiellement le déficit budgétaire 2019, le pouvoir RHDP n’a pu collecter que 300 milliards de francs CFA. Ouattara et son régime ont atteint ses limites en matière de gouvernance de la chose publique. Vu la faiblesse du niveau des recettes publiques à couvrir les dépenses publiques, Vu l’accroissement exponentiel du stock de la dette, essentiellement alimenté par un recours continu aux euro obligations pour des montants très élevés, le pouvoir exécutif en place n’ a plus les capacités de garantir aux ivoiriens une bonne gestion des finances publiques, et payer la dette intérieure Contrairement à ceux qui refusent de voir la réalité en face et qui se sont inventés dans leurs esprits corrompus de nouvelles règles de mathématiques, il faudra un changement d’esprit, une volonté de placer les intérêts communs et ceux des générations futurs avant les opportunités à court terme. Les éléments fondamentaux qui définissent pour la plupart d’entre nous une vie descentene peuvent plus être garantis par Ouattara, ce sont : manger convenablement, avoir un toit descend, l’électricité, des soins médicaux élémentaires, l’école pour nos enfants et la possibilité de vivre sans devoir subir la corruption, la violence et l’arbitraire que ce pouvoir Rhdp nous impose. Plusieurs des nôtres ont été contraints de se renier. Bien que ces faits inquiètent, ils nous invitent à un sursaut national pour sauver notre République. Mais, que chacun de nous se rassure, il n’y a pas de fatalité lorsque le destin commun d’un peuple est en jeu. Il faut entrevoie avec beaucoup de bonheur l’avenir de la Côte d’Ivoire, dès le retour du Pdci-Rda aux affaires en octobre 2020. Le projet de société et le programme de gouvernement 2020-2025 que le Pdci-Rda entend proposer aux ivoiriens répondent parfaitement à leurs légitimes aspirations.
Michel Beta