20e congrès de l'Association africaine de l'eau: Le président Yoweri Museveni fait des propositions pour une gestion efficace





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 Le président de la République ougandaise, Yoweri Kaguta Museveni a fait des propositions pour une gestion efficace de l'eau.  Il a demandé aux différents acteurs de  l'eau et de l'assainissement de travailler sur cinq objectifs en vue d'atteindre le point 6 du développement durable. 
Au cours de la cérémonie d'ouverture du 20e congrès de l'Association Africaine de l'eau  (AAE/AFWA),  qui se déroule depuis le lundi 24 février au Serena lHotel de Kampala, le président ougandais a conseillé de de prendre en compte conquête aspects dans la gestion de l'eau en Afrique. 
"Pour permettre à l'Afrique d'avoir une gestion assez efficiente de l'eau, il faut tenir compte de la conservation de celle-ci  parce que l'eau c'est la vie, du nettoyage afin de la rendre salubre, de l'utilisation' de l'eau potable,  de l'augmentation de la quantité en desalinisant l'eau de mer et enfin éviter la surexploitation. En sus, il faut traiter les questions de l'eau de manière intégrer et non fragmenté. Pour ce faire, il faudra penser aux stratégies,  aux innovations et aux outils émergente pour atteindre les'objectifs de L'ORDRE 6", A t-il déclaré. 
Avant lui plusieurs autorités et professionnels  du secteur de l'eau et de l'assainissement dont lHelena Kizito (élève et membre d'un club environnement dans son établissement), Dr Christopher Ebal (Président du service national de l'eau de l'Ouganda), et Ronald Kibuule (ministre ougandais de l'eau) ont reconnu que l'Afrique n'est pas sur la bonne voie pour l'atteinte des objectifs de L'ODD 6.
"L'accès à l'eau potable est difficile. Même s'il y a eu du progrès, des efforts restent encore à faire. Les pollutions organiques et chimiques impactent l'économie africaine. L'Afrique,  avec une moyenne de 0,4%, est en deçà de  la moyenne générale qui est de 0,6%. L'insécurité de l'eau est rendue complexe à cause des crises socio-politiques. Pour y arriver, l'Afrique doit investir six fois plus dans le secteur. Mais il y a de l'espoir", a rassuré Gustavo Saltiel (représentant la banque mondiale). Avant d'affirmer que pour y arriverla banque mondiale a pensé à d'autres partenaires pour apporter des ressources en eau.
Solange ARALAMON  (Envoyée spéciale à Kampala)

 

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