La peine encourue par l’ex Directeur de cabinet du président Tshisekedi est de 20 ans de prison. Vital Kamerhe a comparu ce jeudi 11 juin devant le Tribunal de grande instance de La Gombe, à Kinshasa, dans le cadre du procès de l'affaire dite " Programme des cent jours ".
A la barre , Vital Kamerhe a expliqué n’avoir jamais négocié un contrat dans le cadre du programme des 100 jours. Il se pose toujours la question de savoir comment il se trouve dans le box des accusés, et clame son innocence. Pour lui, " ce procès est politique ", et ce n’est pas lui qui est visé directement mais le chef de l’État.
Pour sa part, le Libanais Samih Jammal, patron de la société Samibo SARL, autre prévenu dans ce procès, a aussi clamé son innocence et a demandé à être acquitté. De même que le troisième prévenu, Jeannot Muhima, le responsable du service import-export à la présidence.
Le tribunal qui a mis l'affaire en délibéré au 20 juin, a demandé la confiscation des comptes bancaires de l'épouse de Vital Kamerhe, de sa fille et d'un cousin de l'accusé et la confiscation des propriétés immobilières acquises avec les fonds détournés pendant la période allant de janvier 2019 à ce jour.
En détention provisoire depuis le 8 avril dernier à la prison de Makala, Vital Kamerhe est accusé de détournement de 50 millions de dollars US destinés au Programme des cent jours du président Tshisekedi.
Marie-Claude N'da (stagiaire)