Cité dans des affaires de détournement de deniers publics, l’ancien président mauritanien Mohamed O. Abdel Aziz a été interrogé hier lundi 17 Aout par la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) à Nouakchott.
Cette interpellation a fortement été contestée par un groupe de soutien d’hommes politiques proches de l’ex chef d’Etat.
Dans un communiqué de presse publié par l’ancien ministre Isselkou O. Ahmed Izidbih , les soutiens de l’ex président qualifient de "précédent dangereux en Mauritanie et dans la sous-région" son audition par la police chargée des crimes économiques et dénoncent "les harcèlements, les provocations et les accusations gratuites menés à l’encontre du président Mohamed O. Aziz et son environnement familial, destinés à souiller son honneur et l’évincer du politiquement".
Ils appellent donc les autorités à "libérer immédiatement le président Mohamed O. Abdel Aziz, à s’excuser auprès de lui et à arrêter les campagnes de dénigrements lâches dont il est l’objet lui et son environnement familial".
Le président Mohamed Aziz avait pris le pouvoir par un coup d’Etat en 2008, puis remporté les élections en 2009, suivie d’un autre mandat en 2014.
L’actuel président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui lui a succédé en 2019 fut son chef de cabinet et ministre de la défense.
Marie-Claude N’da (stagiaire)