Le gouvernement ivoirien, à travers le secrétariat d’Etat auprès du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme chargé des Droits de l’Homme, a fait un démenti formel quant aux accusations portées sur la police par Amnesty international.
Dans un communiqué, les autorités ivoiriennes opposent "un démenti formel aux allégations tendancieuses d'Amnesty International et condamne fermement ces accusations non fondées, qui tendent à faire croire que la police nationale collabore avec des groupes d'hommes armés n'ayant reçu aucune formation".
A l’issue des manifestations contre un 3e mandat du président Alassane Ouattara, Amnesty international "affirme que « (...) des policiers ont apparemment permis à des groupes d'hommes, qui étaient pour certains armés de machettes et de gros bâtons, d'attaquer des manifestants". Pressecotedivoire.ci vous propose l’intégralité du démenti du gouvernemen
ENCADREMENT DES MANIFESTATIONS: LES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE VEILLENT AU STRICT RESPECT DES STANDARDS INTERNATIONAUX ET NATIONAUX EN LA MATIERE
Dans un communiqué de presse publié le 18 août 2020, l'Organisation non gouvernementale Amnesty International affirme que « (...) des policiers ont apparemment permis à des groupes d'hommes, qui étaient pour certains armés de machettes et de gros bâtons, d'attaquer des manifestants (...) ».
Le Gouvernement tient à préciser qu'aux fins de l'encadrement des manifestations d'opinion sur la voie publique, le ministère de la Sécurité déploie exclusivement des membres des forces de l'ordre et ne saurait en aucun cas recourir à des personnes « non officielles ». Dans le cadre des opérations de maintien ou de rétablissement de l'ordre public, les forces de l'ordre exécutent leur mission avec des moyens conventionnels, dans le respect des standards établis en la matière et des dispositions pertinentes des lois et règlements en vigueur encadrant les manifestations.
Le Gouvernement oppose un démenti formel aux allégations tendancieuses d'Amnesty International et condamne fermement ces accusations non fondées, qui tendent à faire croire que la Police nationale collabore avec des groupes d'hommes armés n'ayant reçu aucune formation à cet effet, en violation des procédures en vigueur en Côte d'Ivoire.
Le Gouvernement rappelle qu'il est et demeure respectueux des Droits de l'Homme, notamment de la liberté d'expression, de la liberté d'opinion et de la liberté de réunion, qui sont garanties à tous et qui doivent s'exercer dans le strict respect de la loi, des droits d'autrui, de la sécurité nationale et de l'ordre public conformément aux dispositions de l'article 20 de la Constitution.
Le Gouvernement déplore les pertes en vies humaines et les dégâts matériels engendrés par les manifestations. Le Gouvernement présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
En cette période pré-électorale, le Gouvernement encourage les Organisations non gouvernementales nationales et internationales de protection, de promotion et de défense des Droits de l'Homme à tout mettre en œuvre pour élaborer des rapports factuels et circonstanciés dans le suivi de la situation des Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire.
Aimée G. ZEBEYOUX
SECRETAIRE D’ETAT AUPRES DU
GARDE DES SCEAUX, MINISTRE DE
LA JUSTICE ET DES DROITS DE
L’HOMME, CHARGE DES DROITS DE
L’HOMME