Le ministre Ally Coulibaly prie la CADHP de ne plus s’immiscer dans les affaires de la Côte d’Ivoire





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 Le ministre des Affaires étrangères,  Ally Coulibaly, a prié la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), de ne plus s’immiscer dans les affaires juridiques ou pénales de la Côte d’Ivoire.

“C’est le lieu d’ouvrir une parenthèse en direction de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Depuis avril dernier,  la Côte d’Ivoire s’est retirée de son protocole et ne se sent ni de près ni de loin concernée par ses injonctions qui frisent l’acharnement pour ne pas dire plus. Nous la prions, avec la courtoisie qui sied, d’avoir la décence de ne plus s’immiscer dans nos affaires juridiques ou pénales, comme elle a tendance à le faire ex abrupto”, a-t-il indiqué.

“On lui demande juste de respecter ses propres règles qu’elle s’échine à imposer à un pays souverain”, a ajouté le chef de la diplomatie ivoirienne.

Selon M. Coulibaly, le retrait de la déclaration de compétence étant un acte de souveraineté. Il est donc logique que l’Etat qui retire sa déclaration de compétence sur cette base n’exécute plus les décisions de cette juridiction, a-t-il souligné.

Ally Coulibaly a également précisé que le 06 décembre 2006, le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a consacré sa suprématie de la Constitution ivoirienne sur les traités internationaux. Pour lui donc, il ne revient pas à une juridiction, fut-elle régionale, de déterminer qui peut être candidat aux élections en Côte d’Ivoire.

Il s’exprimait mercredi 14 octobre 2020 à l’occasion d’une réception en l’honneur du corps diplomatique et des représentants d’institutions internationales accrédités en Côte d’Ivoire.

(AIP)

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