Décès du journaliste Daniel Bini : les témoignages émouvants de ses responsables et collègues





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Daniel Bini s'en est allé...



L'administration de pressecotedivoire.ci, les journalistes, les membres du GEPCI et les travailleurs de la SEPCI, ont rendu un hommage à leur bien-aimé “Bini ou Dani’’ comme ils l'appelaient affectueusement, arraché à leur affection brusquement, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin 2024.

Yéo Nadjata, coordinatrice de pressecotedivoire.ci : « Bini était comme un fils pour moi… »

« Bini était comme un fils pour moi. Mon cœur l'avait vraiment adopté. Il était tellement respectueux et travailleur. Je me souviens qu'il m'avait promis que je serais bientôt fier de lui. Il rêvait de devenir un journaliste de renom. Hélas! il est parti trop tôt. Je suis vraiment triste ».

Gaël Zozoro, journaliste : « De tous les stagiaires qui sont passés à pressecotedivoire.ci, il est celui qui m'a le plus  impressionné … »

« Bini était quelqu'un de très réservé. Il ne parlait pas beaucoup. C'était un petit très respectueux. Il m'appelait toujours ''Vieux père '' et il était vraiment concentré sur son travail. Il avait de l'imagination. De sa position de stagiaire, il prenait de bonnes initiatives, avec des sujets assez pertinents. De tous les stagiaires qui sont passés à pressecotedivoire.ci, il est celui qui m'a le plus  impressionné. Je l'avais même surnommé ''le chef du service stage''. Mais j'aimais pas trop son côté cachotier...je me souviens qu'un jour, je lui ai tiré les oreilles pour ça. Repose en paix Bini ».

Sonia Fêtè, journaliste : « Dani était comme un frère pour moi…"

« Dani était comme un frère pour moi. Je l'ai connu à l'école et par hasard, on s'est retrouvé dans la même rédaction pour un stage. Il a toujours été réservé mais toujours prêt à aider quand on le sollicitait. Je le sollicitais quelques fois pour qu'il m'aide sur les articles et autres. Sa mort a été un vrai choc pour moi, c'est dur de l'accepter. C’est très difficile de perdre une personne si proche. Je le porte dans mon cœur et prie pour qu'il ait une place favorable auprès de Dieu. Dani, j'espère que là où tu es, tu es enfin en paix. Que la terre te soit légère le grand D.B »

Elisa Achi, journaliste : « Cette promesse que nous nous sommes faite d'être des journalistes de renom se réalisera…»

« Daniel était une bonne personne. On s'est connu ici à la rédaction mais il était comme un frère pour moi. Il a toujours été disponible et attentif pour moi. Le perdre aussi brusquement est un coup très dur. Mais c'est la volonté de Dieu. Sache que où tu es, Bini, tu seras toujours avec nous et cette promesse que nous nous sommes faite d'être des journalistes de renom se réalisera. Va en paix mon frère, tu vas me manquer ».

Noëlle Yapi, Assistante-comptable du GEPCI : « Bini était une personne très calme…»

« Je suis bouleversée par cette soudaine disparition et il m'est difficile de trouver les mots justes. Bini était une personne très calme, très respectueuse, qui avait du mal à fixer le regard. Celui qui est toujours disponible, serviable. La vie est vraiment éphémère. Que ton âme repose en paix. Au revoir Bini ».

 Alimatou Coulibaly, Assistante-comptable stagiaire au GEPCI : « Bini était spécial… »

« Bini était spécial, de par son calme mais aussi très serviable et bosseur. Dans la matinée du jeudi 20 juin 2024, nous étions au bureau comme toujours. Nous avons échangé, rigolé comme d'habitude et nous sommes repartis sans savoir que c'était la dernière fois qu'on se voyait. Ce lundi, j'étais vraiment bouleversée au bureau, Bini n'est plus. C'est avec une grande tristesse que je dis ces mots. Je l'ai connu depuis peu, mais c'est une bonne personne et je garde cette image de lui, toujours souriant, dans mon esprit ».

Dominique Agoh, Assistante-comptable de la SEPCI : « Tu as su te faire aimer de tous… »

« C'est avec un cœur meurtri que je te rends hommage. Quand j'ai appris ton décès, je ne croyais pas jusqu'à ce que je vienne au bureau le lundi espérant te voir à la réunion de rédaction. Mais hélas! Les heures sont passées, je ne te voyais pas. Quand on sonnait à la porte, je me levais pour ouvrir, en espérant toujours te voir mais en vain! J'ai fini par croire à ce moment-là que tu n'étais plus de ce monde et c'est ainsi que j'ai éclaté en sanglots. J'ai pleuré car la douleur était immense. Bini, tu étais un jeune homme bien, serviable, humble et très respectueux. Tu as su te faire aimer de tous, tu étais une étoile mais qui a cessé de briller. J'ai du mal à accepter ton départ brusque. Tu es parti trop tôt dans la fleur de l'âge. Sache que tu as apporté la joie au bureau et aujourd'hui tu laisses un grand vide dans le cœur de ta famille professionnelle. Va te reposer dans la félicité céleste à droite, auprès de notre Créateur. Adieu Bini ».

Anne-Marie Koffi, Assistante-comptable stagiaire à la SEPCI : « Il méritait de vivre longtemps… »

« J'ai connu Daniel Bini ici au Gepci en avril 2024. Dani, comme je l'appelais affectueusement, était un homme serviable, et très poli, toujours disponible quand on le sollicitait. Il méritait de vivre longtemps. Dieu a décidé autrement. Va en paix petit frère! Que la terre te soit légère ».

Célestin Mobohi, Agent de liaison au Gepci : « Bini était un bosseur… »

« Les mots me manquent pour dire adieu à Bini. Bini était un bosseur, courageux, discipliné et surtout ponctuel au travail. Son choix pour le métier de journaliste n'était pas une contrainte mais plutôt une convenance personnelle. Adieu mon petit Bini! que ton âme repose en paix ».

Lambert Kouamé, journaliste : « De Bini, je retiens un jeune homme obéissant… »

« De Bini, je retiens un jeune homme obéissant, travailleur, toujours prêt à répondre aux sollicitations des autres. Quand bien même souvent, il se sait occupé, il trouve toujours la parade. Hélas, il est parti, peut-être trop tôt. Jeune journaliste qu’il est, il était en train de constituer son carnet d’adresses".

Modeste Koné, journaliste : « Toujours prêt à faire ce qu’on lui demandait sans rechigner… »

"Je retiens de Daniel Bini sa disponibilité. Toujours prêt à faire ce qu’on lui demandait sans rechigner. Que ce soit dans le cadre professionnel ou dans le cadre privé. Je retiens aussi de lui sa capacité à écouter et à mettre en application les instructions qu’on lui donnait. Je pense que sa volonté d’apprendre aurait fait de lui un grand journaliste. Il est parti trop tôt et c’est vraiment triste".

Solange Aralamon, journaliste : « J’ai perdu un petit frère, un fils… »

« Parler de Bini au passé me chagrine à un point. Lorsque j’ai été informée de son décès, plusieurs sentiments se sont succédé dans mon cœur : la peur, le désarroi et la colère. J’ai fini par me dire, Dieu est souverain. Avec le départ de Bini, j’ai perdu un petit frère, un fils avec qui je parlais de tout. Il me confiait ses secrets et moi les miens. Hélas, mille fois hélas! ».

Propos recueillis par Sonia FÊTÈ

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