Une alliance de partenaires du développement a annoncé ce vendredi une mobilisation de 82 milliards de dollars dont 53 milliards pour aider les pays africains à répondre aux besoins de leurs populations, stimuler la croissance économique et renforcer la résilience aux chocs climatiques et aux catastrophes naturelles.
Remis à la disposition de l’Association internationale de développement (IDA), ce fonds est un engagement à entretenir la dynamique de la lutte contre l’extrême pauvreté, selon un communiqué de presse de la Banque mondiale publié ce vendredi.
« En prenant cet engagement aujourd’hui, nos partenaires montrent qu’ils sont plus que jamais déterminés à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.
Selon l’institution financière internationale, grâce à ce financement, l’IDA va pouvoir étoffer ses interventions en appui à la création d’emplois et la transformation économique, la bonne gouvernance et la responsabilisation des institutions dans les pays bénéficiaires qui abritent désormais les deux tiers de la population pauvre mondiale (pratiquement 500 millions d’individus).
Elle pourra également accompagner les pays confrontés aux défis du changement climatique, des inégalités hommes-femmes et des situations de fragilité, de conflit et de violence — en particulier dans la région du Sahel, autour du lac Tchad et dans la corne de l’Afrique, ajouté le communiqué de presse.
Cette 19e reconstitution des ressources de l’IDA couvre la période courant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2023.
Ces nouveaux financements viendront appuyer des projets qui parviennent à changer profondément la donne pour les populations dans les services essentiels de santé, de nutrition au bénéfice de plus de 370 millions de personnes, l’élargissement de l’accès à Internet haut débit pour 50 à 60 millions de personnes, la vaccination de 140 millions d’enfants, une meilleure gouvernance dans 60 pays grâce au renforcement des capacités statistiques ainsi qu’une augmentation de 10 GW de la capacité de production d’énergie renouvelable.
(AIP)
kp