Pour le non-respect de ses obligations, les éditeurs de presse montent au créneau et lancent un ultimatum à Edipresse





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COMMUNIQUE DU GEPCI 

Une délégation du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) conduite par le Président du Bureau exécutif, M. Patrice Yao a eu une importante séance de travail avec la direction de la société de distribution, Edipresse, au sein de ladite entreprise le mardi, 09 juin 2020, de 10 h 15 à 11 h 40 mn.
La rencontre, principalement consacrée aux difficultés actuelles liées au retard de reversement des recettes de vente des journaux aux entreprises de presse, a permis d’aborder plusieurs autres sujets dont :
le point des obligations contractuelles qui lient Edipresse aux entreprises de presse et qui ne sont pas respectées ; 
l’état des préjudices financiers et moraux que les manquements d’Edipresse causent aux entreprises de presse ; 
Après de houleux échanges sur tous ces sujets, la société Edipresse a fini par reconnaitre les griefs du GEPCI et a tenté de rassurer les éditeurs de sa volonté de faire face aux problèmes dans les jours à venir alors que, pour le GEPCI, tenant compte de la pression des Editeurs menacés par les imprimeurs, exige des solutions immédiates. 
Le GEPCI qui pense avoir été trop conciliant avec Edipresse, pour ne pas voir mourir les entreprises de presse, se sent obligé de monter au créneau, dans un langage de fermeté et exige d’Edipresse : 
Le paiement intégral des arriérés dans un court délai d’un mois à compter du 15 juin 2020 ;
 Le règlement des chèques aux éditeurs le 26 de chaque mois ;
La mise à disposition de chaque entreprise des statistiques des ventes des journaux tous les vendredis ;
La mise à disposition des CRD au plus le 10 de chaque mois ;
La non prise en compte dans la comptabilité des invendus de plus de deux (2) semaines pour les quotidiens et trois (3) semaines pour les périodiques. 
Le Directeur général d’Edipresse qui dit avoir pris bonne note, a promis revenir au GEPCI au plus tard le lundi 15 juin 2020.
Pour finir, le GEPCI a signifié clairement aux responsables d’Edipresse que le non-respect des exigences susmentionnées, conduira les éditeurs à engager des actions devant les contraindre à honorer leurs engagements. Ce sont des actions efficaces réalisables à court termes dont les résultats ne doivent pas tarder. 
A travers ce communiqué, le GEPCI voudrait rassurer les éditeurs qui traversent des moments difficiles qu’il est à la tâche et que tout sera mis œuvre pour trouver, une bonne fois pour toutes, des solutions appropriées aux problèmes posés.
Il en appelle donc à la sérénité et à la mobilisation autour des actions du GEPCI.


Fait à Abidjan, le 10  juin 2020  
Pour le GEPCI
Le Président 

Patrice Yao

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